Changement de voie professionnelle : les voies les plus usitees

Dans le monde professionnel et encore plus depuis la crise de la Covid-19, les destins et les envies de tous évoluent. Besoin de voir autre chose, remise en cause et en perspectives de son parcours, aspiration à plus de liberté et à un équilibre professionnel et personnel rétabli. Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour s’interroger sur ce que l’on souhaite faire de sa vie. Pour enclencher une démarche de changement, qui est souvent elle-même issue d’un long cheminement, plusieurs possibilités se présentent.  Explorons ces possibilités pour faire varier son quotidien et s’offrir la nouveauté tant attendue, par le prisme du salariat.

Salarié : changer d’horizon professionnel de la manière la plus efficace

Lorsque l’on est salarié, pas besoin de chercher très longtemps pour découvrir quelles sont les possibilités administratives et légales qui existent quand on cherche à changer de métier.  Si des actus sur l’abandon de poste en entreprise sont parues récemment, jusqu’ici, c’est bien ce type de voie qui était empruntée par les salariés malheureux dans leur métier. Certes, c’est une voie assez extrême puisque d’autres solutions peuvent s’utiliser avant cela. 

Changer quand on a déjà assuré ses arrières : la démission

Chacun le sait, rien n’empêche personne de démissionner, hormis quelques considérations économiques qu’il vaut mieux avoir anticipées. Il s’agit ici de simplement faire savoir à sa hiérarchie que l’on va quitter l’entreprise, au travers d’un document transmis en main propre ou envoyé avec accusé de réception. Un préavis s’applique généralement pour permettre à l’employeur de trouver un remplaçant au démissionnaire.

La rupture conventionnelle : la voie royale pour une transition plus douce pour le salarié

Proposer une rupture conventionnelle est une solution pertinente à bien des égards. Si elle est acceptée par l’employeur. Il s’agit ici de pouvoir quitter son entreprise tout en profitant d’une prime de départ, mais aussi de l’ouverture de ses droits aux indemnités ou Aides au Retour à l’Emploi. Ces indemnités sont un droit du salarié, qui a cotisé pour y accéder tout au long de sa carrière. Dans ce cas de figure, c’est souvent la prime de départ qui pose souci à l’employeur. C’est donc une carte à jouer avec tact et finesse en négociant les conditions de sa mise en application afin que tout le monde s’y retrouve. Cela peut passer, par exemple, par un préavis un peu plus long, afin de former son remplaçant. 

L’abandon de poste : une voie qui ne fonctionne plus à présent

En cas de refus d’une rupture conventionnelle, le salarié pouvait être tenté, il y a encore peu de temps, d’abandonner son poste et de ne simplement plus se rendre au travail et de ne plus exécuter ses tâches. Cela impliquait fréquemment un passage par la médecine du travail et pouvait mener jusqu’à la déclaration d’inaptitude du salarié. Cela lui ouvrait aussi les droits au chômage.
Cette voie pouvait aussi mener au renvoi du salarié, provoquant, là encore, l’accès aux indemnités de Pôle Emploi et une transition vers un autre avenir professionnel, avec moins de question sur le plan financier.